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Techniques culturales simplifiées La simplification n’est pas un dogme

Jean-François Devaux, technicien grandes cultures de la Chambre d’agriculture du Vaucluse tient à mettre en garde les céréaliers : les techniques culturales simplifiées ont des avantages, mais aussi des inconvénients à bien appréhender dans la réflexion.

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Dans le cadre de l’essai mené par la Chambre d’Agriculture du Vaucluse sur le travail du sol simplifié, des techniques ont été étudiées de près et présentées par Jean-François Devaux, conseiller grandes cultures de la Chambre d'agriculture du Vaucluse.


Jean-François Devaux a présenté
les deux années des essais de
simplification de semis le  20 mai dernier.
(© CZ)

Le labour apporte un avantage vis-à-vis des adventives et des maladies (piétin, fusariose), mais il ne faut pas compter faire plus de « 3 à 4 hectares par jour ». Le risque est également de créer «des sols motteux avec une moins bonne levée », sans parler de la consommation de carburant plus importante.

Caractéristiques techniques, agronomiques et comparatifs économiques

Retrouvez plus d'informations techniques, agronomiques et économiques en cliquant ICI : Travail du sol - Travail superficiel, semis direct ou labour : « Les techniques sont proches économiquement »

Le covercrop réduit certes la consommation de carburant par rapport au labour, permet un lit de semences plus fin et ne nécessite pas d’outil spécifique. Mais « la technique augmente aussi le risque maladie ».

Le semis-direct permet d’augmenter la vitesse du chantier (environ 30 ha/j) ; c’est également une technique économique en carburant permettant des levées rapides et régulières. « Mais elle nécessite d’investir dans du matériel spécifique et pour rentabiliser, il faut semer plus de 300 ha par an. Elle entraîne une augmentation forte des risques maladies et la lutte contre les adventices s’avère plus délicate.»

Enfin, le semis à la volée reste évidemment très économique en carburant, permet de semer jusqu’à 25 ha/j et ne nécessite pas de matériel supplémentaire. Par contre, le risque de maladie est plus élevé et la lutte contre les adventices plus difficile, « notamment en présence de vivace non-maîtrisée sur le précédent, sans parler de la nécessité d’avoir réalisé un bon broyage des pailles du précédent ».

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